“Chat domestique, baleine bleue, fourmi, hirondelle… D’innombrables espèces peuplent la Terre, toutes plus formidables les unes que les autres. Si l’on saisit bien la différence entre une souris et un aigle, qu’en est -il du léopard et de la panthère ? Qu’est-ce qui fait que deux animaux appartiennent à des espèces différentes ? Leur apparence, ou d’autres critères moins visibles ?
Pour répondre à ce mystère qui passionne les biologistes, Cosinus a interrogé plusieurs scientifiques ! [...]”
“Tu es peut-être fan de Pikachun Mario, Sonic, Totoro, Naruto ou Hello Kitty... Mais sais-tu que tous ces personnages viennent du Japon ?
Cette nation d'Asie se trouve à 10 000 km de la France. Copernic et Gépéhesse t'emmênent la visiter. [...]”
"La publication des indices de positionnement social des parents d'élèves a fait couler beaucoup d'encre. A l'heure où un protocole est en passe d'être signé entre le Secrétariat général de l'enseignement catholique et le ministère de l'Education nationale pour accroître la mixité dans le privé, ce dossier se propose d'entrer dans la complexité du sujet.
Ce débat est loin d'être accessoire, il interroge le coeur de la mission de l'enseignement catholique : l'accueil de tous, et en particulier des plus pauvres."
"Susciter la rencontre avec les œuvres et les artistes et la fréquentation des lieux culturels, encourager la pratique artistique, développer l’imaginaire, la créativité et le sens critique sont autant d’enjeux de l’éducation artistique et culturelle.
Le plan de ce cahier s’organise en deux parties :
La première recense à la fois les ressources possibles et les préalables souhaitables en vue de la mise en œuvre d’un Projet d’Éducation Artistique : “Avant de commencer”.
La seconde partie présente quelques témoignages et réalisations dans des domaines artistiques variés : “Des exemples qui motivent”."
"En Amérique latine, la décennie 2010 s'est ouverte avec l'espoir de l'avènement de sociétés moins inégalitaires et de régimes démocratiques stables.
Douze ans plus tard, les difficultés structurelles qui persistent dans la plupart des pays de la région ont tempéré cet enthousiasme. Continent multiple aux dynamiques contrastées, l'Amérique latine vacille sur le chemin de l'émergence, mais demeure un lieu fécond de luttes et d'innovations politiques et sociales."
"L’accord est unanime, chez les enseignants comme chez les décideurs, pour considérer l’école maternelle comme une école « de plein exercice », selon les termes des programmes de 2002, c’est-à-dire comme un lieu voué aux apprentissages. L’idée prévaut aussi très largement qu’elle doit contribuer à réduire les inégalités scolaires, en offrant très tôt la possibilité d’apprendre à tous les enfants.
Ces convictions ont peu à peu tiré l’école maternelle vers une préparation directe à l’acquisition des savoirs rois de l’école élémentaire : lire, écrire et compter. Effectivement, on constate un progrès dans les compétences des élèves dans ces domaines à l’entrée au cours préparatoire. Mais cette réussite est inégalement partagée, et l’école maternelle française reste, comme le montrent les évaluations internationales, une de celles qui produisent les plus grands écarts de réussite entre élèves selon leur origine sociale.
De fait, bien des aspects des pratiques courantes aujourd’hui peuvent être mis en cause : les supports (généralisation des fiches), les modes de travail privilégiant l’attention des élèves aux consignes données par l’enseignant et négligeant le potentiel du jeu ou de la pédagogie de projet, les types d’organisation figés (ateliers, rituels du matin), l’inflation d’évaluations précoces, centrées sur la performance, et qui mettent déjà en difficulté une partie des jeunes élèves.
Se pose aussi la question de la nature des apprentissages que nous visons. Accompagner les apprentissages et le développement de l’enfant demande de prendre celui-ci dans sa globalité, sans négliger son développement moteur, la construction du temps, l’exploration de l’espace, le plaisir d’écouter des histoires ou des poèmes, etc. Et sans oublier d’encourager sa socialisation et son autonomie. Le repli sur le lire-écrire-compter est à l’opposé de l’idéal émancipateur républicain incarné par la figure de Jules Ferry. Comme l’a montré Claude Lelièvre, cet idéal est celui d’une éducation ouverte aux éléments de nombreux savoirs permettant de comprendre le monde et de fonder une culture commune.
En abordant ces différents aspects, ce dossier cherche à dessiner l’école maternelle que nous voulons, pour faire une réalité de la promesse de démocratisation si souvent répétée : une école maternelle de la réussite, stimulant tous les enfants à développer leurs capacités, à la fois une école sur mesure pour les jeunes enfants et une école vectrice d’apprentissages sociaux et cognitifs, qui développe au maximum le potentiel de chacun."
Maëliss Rousseau
Professeure des écoles en maternelle et formatrice à Asnières-sur-Seine
Jacques Crinon
Professeur honoraire en sciences de l’éducation, université Paris-Est Créteil
"Ce dossier est né de l’idée que le concept de groupe, en tant qu’unité dynamique ayant une vie propre, n’est pas suffisamment interrogé dans le contexte de l’enseignement. On parle de classe, d’établissement, de travail en groupe – quand il s’agit de définir un processus d’apprentissage –, mais on envisage rarement le groupe comme une unité sur laquelle il est possible d’agir, qu’il est possible de faire évoluer. Ce concept semble un angle mort, c’est-à-dire une zone inaccessible du champ de vision sans effort. Souvent, on ne dit pas groupe, mais, par métonymie, classe, le contenant l’emportant sur l’addition d’individus. « J’ai une bonne classe ! » ou encore « c’est une classe difficile », peut-on souvent entendre dans les salles des professeurs après la rentrée scolaire.
Mais le groupe ne se construit pas tout seul, de lui-même, sauvagement. L’enseignant y occupe la place paradoxale de celui qui permet son émergence, son développement serein, tout en en faisant partie. Son action consciente ou inconsciente contribue à sa bonne marche. Nous sommes convaincus qu’un groupe se construit. Il est par conséquent nécessaire d’interroger d’une manière générique ce qui se passe quand des sujets vont vivre une longue aventure collective parfois sans se connaitre préalablement et sans s’être choisis mutuellement.
Qu’est-ce qu’un groupe ? Les définitions sont nombreuses, et nous avons retenu celle-ci : « regroupement d’individus ayant un but commun, soumis à des interdépendances et des interactions psychiques, sociales, etc. » Le groupe ne se constitue pas naturellement quand on met des personnes ensemble, mais il se construit, et son mode de fonctionnement peut évoluer dans le temps. Un groupe est un processus d’interactions dynamiques dans lequel le sujet devra trouver une place tant par la parole que dans l’action. Évidemment, un groupe, comme nous le montre Pierre Delion (p. 34), peut être dysfonctionnant ou, à contrario, permettre le développement de tous.
Divers groupes existent et ont été étudiés, par exemple par Kurt Lewin, qui en distingue trois types : anarchiques, ils génèrent de nombreux conflits et une dynamique rarement positive ; autocratiques, les conflits sont soudains et violents, la qualité du travail y est faible ; démocratiques, ils permettent un épanouissement du sujet, la conflictualité est de basse intensité et trouve des espaces d’expression, le travail y est le plus efficace. On reconnait évidemment dans cette typologie des modes de fonctionnement scolaires.
Ce dossier nous permet d’appréhender le groupe sous diverses formes : la classe, l’établissement, le groupement d’établissements ou de personnes issus de divers horizons éducatifs.
Dans un premier temps, les contributions interrogent la manière dont le groupe bénéficie aux apprentissages à partir de pratiques et d’expériences de classe. La deuxième partie montre comment il est possible de s’éduquer ensemble. Les témoignages des écoles Vitruve et la Neuville en sont des illustrations historiques. Dans la troisième partie, nous élargirons notre propos en évoquant les groupes au niveau d’établissements complexes ou d’interactions entre des professionnels, formateurs et éducateurs. Le groupe y est également évoqué comme objet de formation pour les futurs professionnels.
L’humain est par nature un être social, de la rêverie parentale prénatale au groupe d’appartenance familial, puis aux groupes sociaux des amis ou des regroupements scolaires. On ne peut se développer que dans et par le groupe, « un parmi les autres ».
Andreea Capitanescu Benetti
Formatrice et chercheuse en éducation à l’université de Genève (Suisse)
Jean-Charles Léon
Professeur de musique retraité"
"Son nom résonne le plus souvent comme celui de l'un des modèles favoris des artistes au tournant du 20e siècle, tels Renoir ou Toulouse-Lautrec… Ou alors comme celui de la mère du peintre Maurice Utrillo… Mais Suzanne Valadon (1865-1938) est à l'origine d'une œuvre à part entière, et quelle œuvre ! Autodidacte, inspirée par les artistes pour qui elle a posé, elle s'est peu à peu forgé un style original, en marge des mouvements de son époque.
De nombreux portraits aux lignes marquées, quelques natures mortes et paysages..."