Pourquoi l'école ne parvient-elle pas à mener à bien les objectifs de sa politique concernant l'acquisition d'une culture générale et d'une qualification pour tous ? Une analyse du système éducatif français tente d'éclairer le fonctionnement actuel global et particulier et de dégager les lignes de force qui permettraient de dégager un nouveau type de réflexion et d'action prenant en compte la recherche en éducation, la politique éducative et le débat de société sur ces questions.
"Les activités de Vie Pratique (proches des activités quotidiennes de la vie familiale) et les activités de Vie Sensorielle (matériel spécifique et concret) sont le fondement de la pédagogie Montessori. Elles permettent à l'enfant de 2 ans et demi à 4 ou 5 ans, en respectant ce que Maria Montessori appelle les "périodes sensibles", de construire les bases de ses apprentissages. L'enfant apprend grâce à elles à concentrer son attention, à s'organiser dans son travail, à affiner ses perceptions et sa compréhension.
II prépare les gestes futurs de l'écriture, la réflexion du calcul, la maîtrise du langage. Il acquiert l'autonomie et la confiance en lui nécessaires à son développement harmonieux. Il est essentiel de ne pas "sauter" cette phase cruciale.
Ce livre, comme tous ceux de la collection Montessori Pas à Pas, explique de façon complète et accessible à tous, non seulement les démarches d'utilisation du matériel dans une progression rigoureuse et efficace, mais aussi le rôle de chaque activité dans le développement de l'enfant."
"La force de la réciprocité pour apprendre a déjà été illustrée dans des classes élémentaires, au collège, au lycée, en université... Sur différents territoires de la vie citoyenne : villes et quartiers, cantons et villages, en France et ailleurs...
Dans le champ de la formation professionnelle, par exemple entre enseignants, celui de la formation en entreprise, dans la formation réciproque et solidaire entre collectifs...
A la suite de Fatima Kadri, s'inscrivant dans l'histoire de l'Association générale des enseignants des écoles et classes maternelles et clans celle du Mouvement français des réseaux d'échanges réciproques de savoirs, les auteurs de cet ouvrage donnent à voir les différentes étapes de ce processus de réciprocité, sa cohérence au regard du rôle de l'école maternelle dans notre système éducatif et notre société et ses effets positifs en termes d'apprentissages.
Les enfants apprennent des connaissances et des savoir-faire mais aussi la coopération et la solidarité, la responsabilité et le plaisir d'apprendre avec et grâce aux autres. La démonstration est éclatante : ne jamais sous-estimer les "petites personnes" de l'école maternelle : elles peuvent apprendre à explorer leurs savoirs et leurs manques, à aider les autres à réussir, à réfléchir sur les apprentissages..."
"Pourquoi l'école enseigne-t-elle ceci plutôt que cela ? Tout en dévoilant des procédures et des épisodes de l'histoire récente, l'auteur propose d'abord au lecteur une réflexion générale. Qui décide des programmes ? Quels intérêts les gouvernent ? Si l'on peut enseigner les richesses immenses des connaissances scientifiques, la beauté, l'expérience acquise par l'humanité, et tout aussi facilement la haine, le racisme ou la contre-vérité, qui décide ? Qui choisit ? Mais le jeu des connaissances est devenu crucial et dépasse largement les frontières françaises et les anciens schémas.
Aujourd'hui, toute la donne cognitive est nouvelle et s'apprécie à l'échelle du monde, qu'il s'agisse d'Internet, de la propagation systématique de fausses nouvelles, des différentes mondialisations, des cohabitations nouvelles et accélérées de cultures très différentes, du volume nouveau des données disponibles et de l'algorithmisation croissante de leur traitement.
A l'heure où les savoirs sont disponibles en un clic sur Internet, se poser la question des programmes a-t-il encore un sens ? Si l'école n'est pas à condamner, elle est profondément à redéfinir.
Moins focalisée sur la seule connaissance, que quantité d'appareils peuvent désormais mémoriser et traiter beaucoup mieux que les pauvres humains, elle devrait alors repenser son rôle d'éducation, à commencer par les questions d'éthique qui surgissent au coeur de la connaissance.
Le temps est venu d'une école de la conscience, qui apportera aux élèves tout ce qui peut les aider dans l'exercice de vivre."
Faut-il favoriser l'enseignement précoce des langues étrangères ? Y a-t-il un âge critique ? Les recherches sur ces questions remettent en cause bien des idées reçues.
"Or, que ce soit devant un ordinateur, un livre, un journal ou une feuille blanche, l'expression écrite reste le mode fondamental d'acquisition, de validation et de transmission des connaissances.
Et, quelles que soient à l'avenir les évolutions du monde du travail, des qualifications ou des compétences requises, il faudra savoir lire et écrire couramment.
Et, quelles que soient les futures évolutions technologiques, l'illettrisme continuera à conduire au chômage chronique et à l'exclusion sociale.
Illettrisme n'est pas synonyme d'analphabétisme : l'analphabète n'a jamais eu l'opportunité d'apprendre à lire et à écrire, alors que l'illettré a été à l'école, mais ça n'a pas "fonctionné" pour lui et il a peu ou prou oublié le peu qu'il avait appris.
A l'entrée au collège, 15 % des élèves ne maîtrisent pas la lecture et l'orthographe.
Comment dès lors suivre les programmes scolaires si on ne sait ni lire ni écrire couramment, ni comprendre ce qu'on lit ?
Au collège, la grande difficulté en lecture ne peut qu'induire des troubles du comportement : avant l'âge de 16 ans, 1 élève sur 5 "décroche" au collège et ne fréquente plus l'établissement scolaire que de façon aléatoire, voire plus du tout.
Or, entre 11 et 16 ans il n'est pas trop tard pour reprendre avec succès le chemin de l'apprentissage de la lecture.
Enseigner et apprendre à lire et à écrire correctement est affaire de volonté : le tout est de ne pas délaisser les collégiens et les lycéens en difficulté ou en perdition pour ne s'occuper que des "bons" élèves... Tous les élèves sont capables de progresser, et la prévention de l'illettrisme concerne aussi Tous les enseignants, pas seulement les professeurs de français.
C'est le devoir essentiel et urgent de l'institution scolaire dans son ensemble de remédier à la grande difficulté en lecture au cours de la scolarité obligatoire et de faire en sorte que tous les élèves sachent lire en sortant du collège.
Enseigner et apprendre à lire et à écrire correctement est affaire de méthode : avant d'entreprendre de lutter contre la grande difficulté en lecture - et même si on est de bonne volonté -, il y a des principes fondamentaux à bien intégrer car le dynamisme ou l'empathie ne suffisent pas.
Il existe des méthodes et des supports à connaître, des démarches à mettre en place avec cohérence.
On n'apprend pas à lire à des collégiens de 12-15 ans comme à des enfants de 6 ans. Il faut penser le projet dans son ensemble et dans la durée afin de ne décevoir ni les élèves, ni les professeurs. C'est un combat à prendre au sérieux."
"L’ouvrage est divisé en 6 parties, la première consacrée à la motricité fine et les suivantes aux 5 domaines d’apprentissage du programme 2015. Chaque partie est subdivisée en verbes d’actions pour lesquels est proposée une progression rigoureuse allant de la TPS à la GS.
Une programmation en lien avec Traces à suivre, Vers l’écriture, Vers la phono, Vers les maths, Sciences à vivre et Mon carnet de suivi des apprentissages à l’école maternelle permet de répartir les activités sur les 4 années du cycle 1."