"Un ouvrage qui va au-delà des simples " recettes ", permet de mettre en place une bonne organisation et de se construire des outils personnels, autant d'éléments bénéfiques dès la PS de maternelle. Les rapports entre apprentissage de l'écriture et activités graphiques sont pris en compte dans les instructions officielles. Mais on constate toujours un grand vide méthodologique sur le terrain. Chaque enseignant " bricole " comme il peut, peinant à créer une réelle progressivité et à structurer les activités.
Cet ouvrage comble ce vide. Deux blocs distincts organisent l'ensemble : D'une part, le déroulement de l'enseignement de l'écriture pour tous les niveaux du cycle 1. D'autre part, les questions spécifiques qui peuvent se poser, quel que soit le niveau de classe : la tenue de l'outil d'écriture, la question des gauchers, etc. Mis à jour pour cette nouvelle édition, cet ouvrage prend en compte les derniers programmes de maternelle (2015) et les outils proposés sur Eduscol, ainsi que les dernières contributions des recherches sur l'écriture.
De nouveaux thèmes sont également abordés : les apports des neurosciences, les outils numériques, l'étude des lettres cursives, les manipulations de lettres, la communication avec les parents, le cahier de suivi."
extrait de : Les cahiers de l'A.I.R.I.P Date édition :Janvier 2022 Exemplaires 018672 : Centre de documentation018678 : Centre de documentation : En prêt
"La production d'écrits m'a tout de suite semblé un vrai casse-tête dès le début de cette année, passée avec une classe de CE1. J'ai immédiatement observé des inégalités très fortes de réussites entre les élèves... Enfin, de réussites ? Sur quels critères se fonder pour juger une production d'écrits de manière rigoureuse et objective ?"
"Comment donner à l'élève les clés de sa réussite Les élèves viennent à l'école pour apprendre, mais, très souvent, ils ne connaissent pas les bonnes stratégies. Le propos de ce manuel est de montrer comment les élèves pourraient être beaucoup plus efficaces dans leur métier d'élève s'ils utilisaient les bonnes procédures d'apprentissage. L'auteur propose d'aborder une approche stratégique de l'enseignement.
Les connaissances actuelles en psychopédagogie cognitive aident à comprendre, par exemple, comment étudier efficacement, se préparer à des examens, résoudre des problèmes mathématiques ou lire et comprendre un texte difficile. La première partie du livre, illustrée de nombreux exemples, présente un modèle de fonctionnement cognitif qui peut être utilisé en classe. La deuxième partie aborde les démarches stratégiques dans les disciplines scolaires.
S'adressant aux enseignant-e-s, futur-e-s enseignant-e-s, formatrices, formateurs et psychologues scolaires, ce manuel présente les stratégies cognitives et métacognitives d'apprentissage, ainsi que leur enseignement aux élèves. En particulier sont présentées dans l'ouvrage les démarches stratégiques en lien avec l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et des mathématiques."
Ces deux articles montrent que le niveau de compréhension en lecture semble dépendre du niveau d'expertise dans les procédures d'identification de mots.
L'ordinateur semble une aide à l'appropriation du sens tant au niveau de lecture que des compétences orthographiques.
"Fruit d’une collaboration franco-québécoise, ce nouveau numéro de l’ANAE présente, à travers sept articles complémentaires, une synthèse des recherches menées en sciences cognitives et psychologie pour l’éducation, pour approfondir l’apprentissage de la production écrite et de l’écriture chez les élèves de l’école primaire. Conçu et rédigé à l’attention des personnels enseignants et des praticiens, ce numéro aborde les trois composantes de la production écrite : la graphomotricité, l’orthographe et la rédaction, en proposant une actualisation des modèles cognitifs et en discutant la pertinence et l’efficacité des interventions associées, incluant les outils numériques.
DOSSIER
- Approche cognitive de la production écrite : principaux résultats et apports pour l’apprentissage et l’enseignement à l’école. D. Alamargot & M.-F. Morin p.709-712
- L’écriture manuscrite : un apprentissage moteur spécifique. N. Bonneton-Botté, J. Guilbert & F. Bara p.713-721
- Les entraînements graphomoteurs : quelles pratiques, quels effets ? M.-F. Morin & D. Alamargot p.722-729
- Apprentissage statistique et orthographe. R. Treiman p.730-738
- Apprentissage de l’orthographe lexicale et apports des dispositifs d’enseignement explicite. P. Nootens, A.-L. Doyen, M. Noyer-Martin & É. Simard-Dupuis p.739-749
- Entrainer l’autorégulation pour améliorer la rédaction. J. Fernandez, J. Guilbert & A. Letanneux p.750-758
- Intérêts et limites des outils numériques pour l’apprentissage de la production écrite. X. Aparicio, D. Alamargot, M.-F. Morin & J. Louis p.759-769
"Les travaux ici présentés sont issus du premier colloque organisé en France sur la thématique « Émotions et apprentissages scolaires ». De nombreuses recherches s’accordent aujourd’hui sur l’existence d’un lien étroit entre émotion et cognition, tant en neurosciences qu’en sciences humaines. Si l’émotion trouve aujourd’hui sa place dans de nombreuses modélisations du fonctionnement cognitif, à travers l’étude des processus de mémorisation, de résolution de problèmes ou bien encore de prise de décision, ce n’est que très récemment que l’influence des émotions a été discutée dans le cadre plus écologique des apprentissages scolaires.
L’école est un lieu riche en émotions pour les enfants. La joie d’être félicité par l’enseignant, la peur d’être interrogé à l’oral ou la colère d’avoir été injustement puni, sont autant de situations émotionnellement chargées que l’enfant doit gérer en parallèle de son travail scolaire. Il est aujourd’hui établi que les émotions influencent nos prises de décision, nos souvenirs, notre façon de nous exprimer et parfois notre perception du monde. Il reste à préciser en quoi et comment elles favorisent ou affectent les processus d’apprentissage à l’école.
La question des émotions est aujourd’hui largement entrée dans les programmes scolaires et ce, dès l’école maternelle. En effet, exprimer ses sentiments et ses émotions, apprendre à les réguler, confronter la perception de celles-ci avec la perception d’autrui sont autant de compétences exercées dans les activités artistiques et sportives à l’école, mais également, dans un certain nombre d’activités langagières.
Dans ce numéro, nous nous intéressons plus spécifiquement à l’effet des émotions sur les processus d’apprentissage. Bien que les enseignants soient conscients de l’influence de l’état émotionnel de leurs élèves sur leurs apprentissages, le challenge pour la recherche est de recourir à l’expérimentation afin de vérifier, empiriquement, que le fait éducatif qui a été repéré fonctionne effectivement en pratique, démarche vivement soutenue par le Conseil scientifique de l’Éducation nationale.
Dans ce cadre, nous faisons le pari d’une approche écologique en cherchant à collecter des données au sein même de la classe. Dès lors, le chercheur est confronté à deux difficultés méthodologiques majeures : celle de l’induction expérimentale d’un état émotionnel chez un élève et celle de la caractérisation et de la mesure de cet état. De plus, ces questions doivent être traitées en veillant à ce que les procédures expérimentales mobilisées n’interfèrent pas avec les processus émotionnels que le chercheur entend étudier.
Les travaux successivement présentés dans ce numéro ont en commun d’investiguer la question des liens entre émotion et apprentissages scolaires.
- Un premier article propose une réflexion autour des données qui peuvent être collectées dans une situation écologique d’apprentissage ou d’évaluation, sur la base des émotions déclarées par l’élève lui-même, avant, pendant et après l’activité.
- Une série de 4 articles propose ensuite une approche expérimentale visant à appréhender les effets des émotions sur la compréhension du langage écrit à travers les processus d’identification, d’accès au lexique et de récupération en mémoire.
- Les 3 articles suivants tentent de caractériser l’effet d’un état émotionnel sur la production écrite et l’attention auprès de différents publics d’apprenants : jeunes enfants, enfants présentant des troubles des apprentissages et apprenants adultes de français langue étrangère (FLE).
- Constatant le manque d’outils permettant d’évaluer l’intensité d’un état émotionnel chez le jeune enfant, un article propose une échelle d’autoévaluation inspirée de la mesure de l’intensité de la douleur chez l’enfant non lecteur.
- Dans une dimension didactique, les 2 derniers articles discutent des effets de l’émotion sur la compréhension d’une œuvre littéraire d’une part et sur la compréhension d’une œuvre musicale d’autre part."