Les examens occupent une place à part dans le système éducatif. Baccalauréat, BEP, Capes... ont subit peu de changements depuis trente ans. Ont-ils encore un sens ? Faut-il les modifier, les supprimer ? Comment élèves et jurys vivent-ils ces épreuves ?
"L'enjeu éducatif majeur, aujourd'hui, est de former des têtes bien faites qui pourront utiliser toutes les formes de savoir disponibles, entre autres sur Internet, et pouvoir apprendre tout au long de la vie.
Ce défi est résumé par le slogan " appendre à apprendre ". Mais apprendre à apprendre n'est pas spontané : cela s'apprend !
Ce livre propose des méthodes pour acquérir les compétences qui permettront aux jeunes, aux étudiants ou aux adultes en formation et en reconversion de construire leur savoir, de posséder des stratégies d'étude efficaces, de maîtriser les démarches qui développent au mieux l'intelligence et son usage, de résoudre des problèmes.
Chaque compétence fait l'objet d'une fiche. Elle peut être lue indépendamment.
L'auteur a enseigné de nombreuses années à un public en difficulté scolaire. Il a assuré également des formations sur les compétences " apprendre à apprendre ".
Un livre-outil pour conduire de manière concrète un apprentissage essentiel et vital."
Face à l'imprévisible, l'enseignant peut soit se blinder, soit improviser, soit anticiper..., mais il a souvent peur du débordement. Michel Tozzi parle de l'inventivité pédagogique et didactique comme d'un nouveau paradigme. Faut-il provoquer l'événement ?
Peut-on évaluer l'imagination sans "mettre des menottes aux fleurs" ?
"Les travaux ici présentés sont issus du premier colloque organisé en France sur la thématique « Émotions et apprentissages scolaires ». De nombreuses recherches s’accordent aujourd’hui sur l’existence d’un lien étroit entre émotion et cognition, tant en neurosciences qu’en sciences humaines. Si l’émotion trouve aujourd’hui sa place dans de nombreuses modélisations du fonctionnement cognitif, à travers l’étude des processus de mémorisation, de résolution de problèmes ou bien encore de prise de décision, ce n’est que très récemment que l’influence des émotions a été discutée dans le cadre plus écologique des apprentissages scolaires.
L’école est un lieu riche en émotions pour les enfants. La joie d’être félicité par l’enseignant, la peur d’être interrogé à l’oral ou la colère d’avoir été injustement puni, sont autant de situations émotionnellement chargées que l’enfant doit gérer en parallèle de son travail scolaire. Il est aujourd’hui établi que les émotions influencent nos prises de décision, nos souvenirs, notre façon de nous exprimer et parfois notre perception du monde. Il reste à préciser en quoi et comment elles favorisent ou affectent les processus d’apprentissage à l’école.
La question des émotions est aujourd’hui largement entrée dans les programmes scolaires et ce, dès l’école maternelle. En effet, exprimer ses sentiments et ses émotions, apprendre à les réguler, confronter la perception de celles-ci avec la perception d’autrui sont autant de compétences exercées dans les activités artistiques et sportives à l’école, mais également, dans un certain nombre d’activités langagières.
Dans ce numéro, nous nous intéressons plus spécifiquement à l’effet des émotions sur les processus d’apprentissage. Bien que les enseignants soient conscients de l’influence de l’état émotionnel de leurs élèves sur leurs apprentissages, le challenge pour la recherche est de recourir à l’expérimentation afin de vérifier, empiriquement, que le fait éducatif qui a été repéré fonctionne effectivement en pratique, démarche vivement soutenue par le Conseil scientifique de l’Éducation nationale.
Dans ce cadre, nous faisons le pari d’une approche écologique en cherchant à collecter des données au sein même de la classe. Dès lors, le chercheur est confronté à deux difficultés méthodologiques majeures : celle de l’induction expérimentale d’un état émotionnel chez un élève et celle de la caractérisation et de la mesure de cet état. De plus, ces questions doivent être traitées en veillant à ce que les procédures expérimentales mobilisées n’interfèrent pas avec les processus émotionnels que le chercheur entend étudier.
Les travaux successivement présentés dans ce numéro ont en commun d’investiguer la question des liens entre émotion et apprentissages scolaires.
- Un premier article propose une réflexion autour des données qui peuvent être collectées dans une situation écologique d’apprentissage ou d’évaluation, sur la base des émotions déclarées par l’élève lui-même, avant, pendant et après l’activité.
- Une série de 4 articles propose ensuite une approche expérimentale visant à appréhender les effets des émotions sur la compréhension du langage écrit à travers les processus d’identification, d’accès au lexique et de récupération en mémoire.
- Les 3 articles suivants tentent de caractériser l’effet d’un état émotionnel sur la production écrite et l’attention auprès de différents publics d’apprenants : jeunes enfants, enfants présentant des troubles des apprentissages et apprenants adultes de français langue étrangère (FLE).
- Constatant le manque d’outils permettant d’évaluer l’intensité d’un état émotionnel chez le jeune enfant, un article propose une échelle d’autoévaluation inspirée de la mesure de l’intensité de la douleur chez l’enfant non lecteur.
- Dans une dimension didactique, les 2 derniers articles discutent des effets de l’émotion sur la compréhension d’une œuvre littéraire d’une part et sur la compréhension d’une œuvre musicale d’autre part."
"LA BOITE A OUTILS DU PROFESSEUR - Une collection de livres-outils - Des fiches visuelles pour une prise en main immédiate - Des exemples d'application en classe ENSEIGNER LE FRANCAIS AU COLLEGE Construire une progression ? Concevoir des séquences ? Elaborer des séances variées et progressives ? Travailler par compétences ? Mettre en activité les élèves ? Repenser l'évaluation ? Mettre en oeuvre la différenciation ? Enseigner le français avec le numérique ?
Découvrez 48 outils indispensables pour enseigner le français au collège.
Chaque outil est présenté de façon visuelle sur 2 ou 4 pages : schéma de synthèse, résumé de l'outil, objectifs et contexte d'utilisation, méthodologie à suivre, avantages et précautions à prendre.
Des exemples d'applications en classe renforcent la pédagogie concrète du livre."