"En adoptant la perspective d'autrui, en formant au sens de l'autre, la culture de l'empathie favorise un climat scolaire non seulement propice aux apprentissages mais également à la pluralité interprétative, seul moyen de se prémunir des risques de positions dogmatiques qui n'envisagent jamais l'autre comme une version possible de soi. Au fil d'une lecture émaillée d'exemples, le lecteur découvre un système de références pédagogiques et théoriques où le corps occupe sa juste place dans la construction du lien aux autres.
La première partie de cet ouvrage retrace la genèse d'un questionnement au sujet de l'intérêt d'une éducation - par les corps en mouvement - à l'empathie à l'école. La seconde, plus tournée vers l'action, expose des mises en oeuvre concrètes à l'adresse des adultes qui ont le souci d'une relation pédagogique bienveillante."
Rattrapé par son passé après une conversation avec Satoshi. Shoya voit son pire cauchemar se réaliser : ses nouveaux amis sont maintenant au courant de ce qu'il a fait en primaire, et la situation dégénère.
Même si son monde s'est écroulé, l'adolescent essaie de faire comme si tout allait bien, mais Shoko n'est pas dupe. Persuadée que tout est de sa faute, la jeune fille tente alors de mettre fin à ses jours en se jetant dans le vide sous les yeux de Shoya !
Un manga pas comme les autres, qui réussit avec brio à parler de handicap de manière juste et touchante!
Shoya se retrouve embarqué dans une sortie au parc d'attractions, qu'il commence à apprécier malgré la présence de Miki et de Naoka. Mais les choses dérapent lorsqu'il reconnaît Kazuki, son ancien ami d'enfance, à l'un des stands… Quelques jours plus tard, un triste événement vient frapper les Nishimiya : le décès de la grand-mère de Shoko, véritable pilier de la famille. Alors que tout le monde tente de remonter le moral à Yuzuru, celle-ci décide d'aider sa sœur à faire sa déclaration.
De son côté, Shoya accepte de participer au tournage du film de Tomohiro… à condition que la jeune malentendante fasse partie de l'aventure !
"La violence entre élèves a une longue histoire. Elle se poursuit dorénavant hors de l'école par le biais des smartphones et des médias sociaux. Insultes, moqueries, usurpation d'identité, happy slapping, photos truquées, revenge porn, les manifestations de la cyberviolence et du cyberharcèlement sont nombreuses et leurs conséquences sont souvent dramatiques pour les victimes.
Tout l'environnement scolaire est impacté, y compris les harceleurs, les suiveurs et l'ambiance collective.
Le (cyber)harcèlement se développe aussi à l'université, dans le monde du travail et dans le (cyber)espace public. La lutte contre ces phénomènes passe par l'éducation : à l'empathie, aux médias et à l'information, à l'intelligence des traces et à l'esprit critique. L'usage que les adolescents font du web est riche et varié et bien loin de se résumer à ces actes malveillants. Puiser dans leurs compétences et leurs goûts numériques et parler de leurs usages pourrait permettre de sortir de la violence, à l'école et sur les écrans."
"Sur la base d'interviews et d'observation dans des collèges et lycées, cet ouvrage montre comment les violences entre élèves sont liées à des modèles de virilité et de refus du féminin, et comment les adultes, tout en luttant contre ces violences quand elles sont transgressives, ont tendance à soutenir le système hiérarchique qui les fonde, sans le savoir et en dépit de leurs intentions. Les violences genrées entre élèves fondent un fonctionnement hiérarchique à deux niveaux.
Entre garçons, et dans une moindre mesure entre filles, on observe une hiérarchie instable où le statut de chacun est mis à l'épreuve dans chaque interaction. Entre garçons et filles, il s'agit de l'emprise stable d'un groupe sur l'autre. Ce système se manifeste crûment en milieu populaire et sous une forme plus euphémisée dans un milieu social privilégié. L'observation des adultes met en évidence comment dans les interactions quotidiennes, ce fonctionnement hiérarchique entre élèves est plutôt soutenu que vraiment combattu par l'institution, malgré les intentions explicites et les efforts incontestables de tous et toutes, ou presque."
Que peut faire l'enseignant face à une classe difficile? Au sommaire de ce dossier : Prendre la mesure des difficultés (Où commence l'intolérable? - La classe à leader négatif) - Des attitudes à reconstruire (Transformer la jungle en agora - Adopter un état d'esprit reconstructif en ne perdant pas de vue qu'une situation critique se redresse progressivement) - Les instruments de l'enseignant pour répondre aux attitudes de violence ou de défi des élèves : ce qu'il faut éviter, ce qu'on peut tenter...
"La force de la réciprocité pour apprendre a déjà été illustrée dans des classes élémentaires, au collège, au lycée, en université... Sur différents territoires de la vie citoyenne : villes et quartiers, cantons et villages, en France et ailleurs...
Dans le champ de la formation professionnelle, par exemple entre enseignants, celui de la formation en entreprise, dans la formation réciproque et solidaire entre collectifs...
A la suite de Fatima Kadri, s'inscrivant dans l'histoire de l'Association générale des enseignants des écoles et classes maternelles et clans celle du Mouvement français des réseaux d'échanges réciproques de savoirs, les auteurs de cet ouvrage donnent à voir les différentes étapes de ce processus de réciprocité, sa cohérence au regard du rôle de l'école maternelle dans notre système éducatif et notre société et ses effets positifs en termes d'apprentissages.
Les enfants apprennent des connaissances et des savoir-faire mais aussi la coopération et la solidarité, la responsabilité et le plaisir d'apprendre avec et grâce aux autres. La démonstration est éclatante : ne jamais sous-estimer les "petites personnes" de l'école maternelle : elles peuvent apprendre à explorer leurs savoirs et leurs manques, à aider les autres à réussir, à réfléchir sur les apprentissages..."